L'interview d'Adeline Neetesonne

Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

Bonjour ! Je suis très heureuse que tu aies pensé à moi pour cette interview.

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?

J’ai pris la plume à une période où je vivais des moments difficiles d’un point de vue personnel et l’écriture m’a permis d’exorciser mes démons intérieurs. Je n’ai fait lire mon premier manuscrit à mes proches (ma mère, ma cousine, le père de mes filles) que lorsqu’il a été complètement finalisé. Ce sont eux qui m’ont poussé à me faire éditer par la suite.

Quel est ton genre favori ?

L’imaginaire en général. Mes quatre premiers romans relèvent du fantastique. Le cinquième (qui vient de paraître) est un récit de fantasy.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?

Je peux écrire dans n’importe quelles conditions. Mais, idéalement, j’ai besoin d’une cafetière pleine, de mon paquet de cigarettes et de mes blocs de papier couverts de notes à portée de main.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?

Je préfère la troisième personne, mais il m’arrive d’écrire à la première si l’histoire l’exige.

Quels écrivains admires-tu le plus ?

J’en admire beaucoup et dans tous les styles littéraires. Je ne serais pas capable d’en citer un et de laisser les autres de côté.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?

Pour qu’un personnage soit crédible, il doit avoir un passé, des proches, une existence complète qui ait fait de lui ce qu’il est au moment où débute l’histoire. La psychologie est un art complexe qui exige un minimum de connaissances.
Et puis, je fonctionne aussi à l’instinct. Je me mets souvent à la place de mes personnages en me demandant comment j’aurais réagi dans telle ou telle situation.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?

Pour moi avant tout. Ensuite, si mes lecteurs me suivent, je suis ravie de partager mes écrits avec eux.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?

Bien sûr ! Les ressentis des uns et des autres me permettent de progresser. Tout auteur en a besoin.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

Non, je ne partage mes écrits qu’une fois qu’ils sont achevés. Jamais avant ni en cours d’écriture. Je veux pouvoir rester dans l’histoire jusqu’au bout et me laisser porter par mes personnages sans subir d’influence extérieure.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?

Ce n’est pas utile. J’aime tellement écrire que j’ai beaucoup d’avance par rapport à mes éditeurs.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?

De rien. J’ai juste besoin de calme et de temps. Il me faut donc le vide absolu autour de moi.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?

La plupart du temps, j’écris directement sur écran. Il peut arriver que je rédige des bouts de texte sur papier quand je n’ai pas mon ordinateur avec moi, mais ça reste exceptionnel.
J’effectue ma correction en plusieurs étapes. D’abord sur écran, puis sur papier et, lorsque j’ai le retour de mon éditeur, je refais une relecture sur écran.

J’imprime peu en réalité…

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?

J’ai eu beaucoup de chance. J’ai trouvé rapidement des éditeurs sérieux qui m’ont fait confiance. Je sais que c’est une chose rare. Je n’ai donc aucune intention d’en changer pour le moment.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?

Je suis en train d’écrire un nouveau manuscrit. En parallèle, j’assure la promotion de mon dernier roman, « La Guerrière de Carpics », qui est sorti le 1er mars.

Le dernier mot est pour toi…

Un grand merci à toi pour cette interview et à tous mes lecteurs pour la confiance et l’amitié qu’ils me montrent chaque jour !

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)