dimanche 2 mars 2014

L'interview d'Angela Behelle


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Bonjour Virginie et merci à toi de m'offrir ton audience.

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J'ai commencé à écrire en 2010 et seul mon mari me lisait.

Quel est ton genre favori ?
Je n'en ai pas vraiment. Je suis éclectique dans mes choix littéraires.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Je commence toujours par créer une sorte de fiche de travail sur laquelle je pose mes personnages, ma trame d'histoire ainsi que les différentes recherches que je suis amenée à faire. Ensuite je n'ai plus qu'à broder sur le canevas préalablement établi.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
J'écris toujours au présent et à la première personne.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
La liste serait longue. Mais j'ai une tendresse pour E. Zola, A. Camus, J. Boissard mais aussi j'avoue pour F. Dard en auteurs français. Sinon je suis fan d’Agatha Christie, de Tolkien et de quelques autres.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Selon moi un personnage est crédible quand il tient bien droit dans l'histoire. J'entends par là qu'il a un vécu, agit en fonction de ce vécu et évolue logiquement au fil de l'histoire. Les miens jaillissent de mon imagination, mais il faut parfois longtemps avant qu'ils murissent sur le papier.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Je vais peut-être paraître égoïste, mais à la base, j'écris pour moi. En écrivant, j'ai enfin trouvé le moyen de faire vivre les petits films que mon imagination conçoit en permanence.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
En règle générale, non, et ce, pour la bonne raison que mes livres sont déjà écrits pour la plupart. Ceci dit, je travaille en collaboration avec trois lectrices qui passent au crible les manuscrits que je leur donne quasiment à l'état de « brouillon ». Et elles sont très exigeantes, elles n'hésitent pas à me faire réécrire certains passages qui ne conviendraient pas.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Mes projets sont top secret. La seule personne à qui j'en parle est mon éditeur.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Aucune parce qu'en vérité je suis tout le temps dedans. Même quand je bricole autre chose, je songe aux tournures de mes phrases, à un nouveau manuscrit... je n'arrête jamais. Et puis côté discipline, je crains de ne pas savoir m'y plier.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
De silence !

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
Je ne travaille que sur écran, je n'imprime jamais. Et pourtant je reconnais que la lecture sur papier met en lumière certaines imperfections. Il m'est d'ailleurs arrivé de reprendre des corrections après avoir lu la version papier de certains de mes titres.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Pour ce qui me concerne, je n'ai envoyé le manuscrit du tome 1 de la Société qu'à un seul éditeur... donc, je dois dire que j'ai été très chanceuse.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Tout d'abord, la suite et fin de la Société. Puis d'autres idées se formalisent doucement.

Le dernier mot est pour toi…
Je tiens tout particulièrement à remercier mes lectrices fidèles et enthousiastes qui me suivent depuis le premier épisode de la série. 10 tomes, c'est long et pourtant, elles sont toujours au rendez-vous. J'en suis sincèrement touchée, très heureuse et très fière. Ensuite, j'ai une pensée amicale et reconnaissante pour mes deux éditeurs et en particulier Benoit de la Bourdonnaye qui se démène depuis plus d'un an pour moi.

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
C'est moi qui te remercie.

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