samedi 1 mars 2014

L'interview de Cyndie Soue


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Merci à toi pour ton intérêt.

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
C’était surtout pour me détendre au début. J’ai commencé en 4e en imaginant deux amis dans une histoire, puis petit à petit, j’ai écrit des poèmes, des histoires, jusqu’à mon premier roman publié. J’avais comme lecteurs mon copain, parfois ma sœur et des amis proches.

Quel est ton genre favori ?
J’aime pouvoir m’évader, c’est pourquoi je me tourne beaucoup vers le fantastique, la bit-lit, un peu de fantasy… Si c’est trop proche de la réalité, j’essaie de passer mon chemin. Ce n’est pas que je n’aime pas, loin de là car il y a souvent des auteurs très bons dans ce domaine, mais j’aime pouvoir me déconnecter de la vie de tous les jours.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Ça dépend. Des fois, j’essaie de détailler des cauchemars et de là, une histoire est créée. Parfois, c’est une chanson qui m’inspire, une personne, une situation… Je ne planifie rien, c’est aussi pour cela que je n’ai pas sorti beaucoup d’écrits.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
A la première, car j’aime rentrer dans la peau du personnage.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
Je suis une grande fan de Patricia Briggs et d’Anne Rice, entre autres. J’ai toutefois découvert depuis peu Valérie Simon qui est incroyable et j’aime énormément son univers. C’est aussi le cas pour Céline Guillaume et Georgia Caldera. J’attends leurs prochaines parutions avec grande impatience.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Pour moi, un personnage est crédible à partir du moment qu’il est honnête avec lui-même. Il doit permettre aux lecteurs de ressentir des choses, que ce soit des bonnes ou des mauvaises choses. Pour mes personnages, ils sont souvent créés à partir de personnes réelles de mon entourage. Par contre, je change les prénoms et j’amplifie leur personnalité (je ne connais pas de tueur comme Charlène ou de vampire comme Roméo).

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
J’écris d’abord pour moi car écrire est une sorte de thérapie. Même si j’aime écrire du fantastique, je transmets dans mes textes des peurs, des sentiments. Parfois, j’invente une nouvelle vie, je m’évade et c’est un plaisir si certains veulent s’évader avec moi.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Ils me servent à condition d’être constructif. Si on me dit qu’on aime ou qu’on déteste sans aucune raison, cela ne m’intéresse pas. J’aime qu’on développe sa pensée, surtout que cela me permet d’évoluer dans mon écriture.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Mon copain est mon plus grand confident ^^.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Pas du tout. Ecrire est un passe-temps, donc je ne me mets pas de pression, sauf quand j’essaie d’écrire une nouvelle pour un concours. Si j’ai l’inspiration, j’écris, sinon, je fais autre chose.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Mon chat ! Non, sans plaisanter, j’aime bien écrire quand j’ai de la musique en fond sonore. Pour L’Enfant de la Délivrance, j’ai adoré écouter l’album Without You I’m Nothing de Placebo, par exemple.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J’écris d’abord sur papier, car j’aime pouvoir raturer, modifier à volonté et quand je me sens prête, je remets tout sur ordinateur. Pour les corrections, je vois si quelqu’un ne peut pas m’aider, car j’ai du mal à voir mes fautes malgré mon parcours littéraire.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Une mauvaise avec une maison d’édition à compte d’auteur, car le travail n’était pas sérieux, il n’y avait aucune publicité, bref, c’était un moyen de se faire arnaquer. En revanche, ça se passe bien aux éditions Sharon Kena et Val Sombre, qui sont à compte d’éditeur, car les personnes qui y travaillent aiment ce qu’ils font. Quand il y a un souci ou une question, ils sont là pour y répondre et l’ambiance est chaleureuse, même si chaque personne est derrière un écran et non face à face.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
J’attends la réponse pour la réédition de mon premier roman, Trahisons. S’il est accepté, je me concentrerai sur la suite. Sinon, une nouvelle est sortie il y a peu en format e-book aux Editions Sharon Kena, L’Amant d’une Nuit. C’est de la romance pour un public de plus de 16 ans.

Le dernier mot est pour toi…
Merci ! J’espère que les réponses seront instructives et je te dis à très bientôt !

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir) 
 
 

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