L'interview de Jacques Goyette

Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

Avec plaisir.

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?

J’ai commencé il y a une dizaine d’années à écrire de la Science-Fiction en anglais, mais je n’ai pas trouvé preneur. Je me suis alors tourné vers le polar et c’est ce que j’écris actuellement. Ma lectrice et mon moral booster est mon épouse depuis le début.

Quel est ton genre favori ?

Le roman policier, bien sûr. Puis vient en 2e, la science-fiction.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?

Avant d’écrire, je révise mes notes et je termine le chapitre là où j’étais rendu le jour précédent. Au tout début, je me suis fait un plan «intérieur» que je suis ensuite. Le plus difficile est de choisir des personnages, leur donner des noms et une «personnalité» propre.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?

Jusqu’à tout récemment, c’était à la 3ème, mais j’ai commencé à écrire à la 1ère pour un roman jeunesse et j’aime bien cela.

Quels écrivains admires-tu le plus ?

James Patterson, Richard Castle, ainsi que deux québécois – André Jacques et Martin Michaud.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?

Ses qualités et ses défauts. Pour le personnage principal de mes romans policiers, Karen Newman, je me suis basé sur un genre de symbiose de Stana Katic dans le personnage de Kate Beckett (Castle) + Kate Beckinsale dans le personnage de Sélène dans « Monde Infernal », donc des personnages de séries télévisées et de films, deux personnages très réalistes dans leurs aspirations, et en même temps, vulnérables par leurs faiblesses.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?

Le public et moi-même. Satisfaction personnelle de créer du tangible (après avoir enseigné !) et d’offrir un divertissement aux gens pour qu’ils puissent oublier le quotidien qui n’est pas toujours rose.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?

C’est ce qui permet à tout auteur de s’améliorer et de se rapprocher de son public cible.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

Oui. Mon épouse est ma meilleure critique.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?

Il faut bien, sinon je n’avancerais pas. Tous ceux et celles qui écrivent vous le diront, il faut écrire au moins une page par jour si on veut atteindre ses objectifs. Pour moi, l’objectif est d’écrire au moins un roman par année.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?

J’ai mon espace travail et mes écouteurs pour écouter ma musique préférée.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?

Je prends des notes papier que je transfère ensuite sur mon ordi. Le manuscrit terminé et corrigé, je l’imprime pour le faire lire à ma correctrice et je corriges et imprime à nouveau.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?

La maison actuelle « AdA » est super. Tout le monde collabore et fait son travail en vrai professionnels qu’ils sont. « JKA » la maison précédente, a fait faillite avant de me publier et m’a fait perdre deux années de mon temps avec de fausses promesses. Alors mon expérience est mitigée.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?

Le 4e de ma série « Les enquêtes de Karen Newman » ainsi qu’un roman policier jeunesse, «Zara, Princesse des Ténèbres».

Le dernier mot est pour toi…

Merci à tous mes lecteurs/lectrices en devenir de m’accorder votre temps. Pour en savoir plus sur mes projets, visitez mon site web.

Merci de t’être livré à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)

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