dimanche 2 mars 2014

L'interview de Lydie Lemaire


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?

J’ai commencé par des textes de chansons. Mon mari étant musicien à l’époque, nous passions quelques-uns de nos samedis à écrire et composer. Il a été le premier à lire mes lignes, ainsi qu’un ami très proche.

Quel est ton genre favori ?
Tous les genres. Cependant, les romans tiennent une place importante dans ma bibliothèque.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Difficile à expliquer en quelques lignes…L’histoire prend forme dans mon imaginaire, avant de prendre vie sur le papier. Pour « Regarde-moi ! » j’ai effectué mes recherches pendant l’écriture. Les personnages et une partie de l’intrigue également. C’était tout à fait différent pour « De fil en aiguille ». Toutes les recherches étaient effectuées avant de prendre ma plume, il ne restait plus qu’à coucher les mots sur le papier. En ce qui concerne le tome 3, la trame est déjà dans mes pensées…

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
La troisième personne me convient parfaitement. Si les lecteurs me le permettent, le tome 3 clôturera les aventures de Morgane. J’aimerais, par la suite, écrire un thriller à la première personne. Cela reste, pour le moment, uniquement un projet.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
Il y en a beaucoup, mais j’avoue qu’Harlan Coben reste celui je j’admire le plus.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Je ne saurais dire réellement. Pour créer les miens, je prends une partie de toutes les personnes qui m’entourent. Un aspect de la personnalité, une description, une manière d’être. C’est comme pour la pâtisserie. Je prépare mes ingrédients et je les mélange. Il arrive parfois que la pâte ne lève pas, mais le goût reste surprenant.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Avant tout, pour qui d’autre que moi ? Lorsque j’entends un chanteur dire : « Je chante pour faire plaisir à mon public… » N’est-ce pas prétentieux que de clamer qu’on chante, qu’on joue ou que l’on écrit pour son public ou ses lecteurs ? J’écris parce que j’aime écrire. Je ne m’attendais pas du tout à ce que mes lecteurs aiment « Regarde-moi ! ». J’en reste encore agréablement surprise.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
La question ne pouvait pas mieux tomber ! Je viens tout juste de lire une première critique négative d’une lectrice. Négative sans l’être réellement, mais plusieurs remarques…Le roman ne peut pas plaire à tout le monde, j’en suis consciente. Je m’étais préparée à ça. Néanmoins, soyons honnête ! Cela m’a tout de même affecté. J’ai reçu des critiques constructives qui me servent pour terminer le second roman. Entre constructif et négatif, la frontière est immense. Pour les avis positifs, ils m’aident à remonter la pente lorsque je suis en plein doute. Car cela arrive. Je ne remercierais jamais assez mes lecteurs pour tous ces messages de soutien et l’aide qu’ils m’apportent. Ils sont essentiels !

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Oui, toujours ! Mon mari connait la trame du tome 3. Il est très impatient de le lire. Rien ne commence sans son approbation. Ensuite, les écrits passent par une ou un lecteur de mon choix avant l’envoi à ma maison d’édition. Ceci fait, ma correctrice entre en jeu, avant la dernière étape, la plus importante. La dernière lecture ! Encore un aveu, « De fil en aiguille » est en ce moment même entre les mains d’une de mes lectrices. Nous sommes aujourd’hui amies, pour mon plus grand plaisir. Ses avis comptent beaucoup pour moi car son œil est objectif et constructif.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Il le faut, en tout cas pour l’écriture. J’y consacre environ huit heures par jour. Pour la sortie, c’est plus compliqué. Nous essayons de faire en sorte qu’il soit dans les rayons avant Noël. Malheureusement, la date sera fixée seulement un mois avant. En ce qui concerne l’objectif, j’essaie d’écrire environ 200 pages.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Je vais en surprendre beaucoup je pense. La musique ! C’est la première chose que je fais en me levant. J’allume mon poste avant de m’installer devant mon écran d’ordinateur, et je prends mes carnets de notes. Tout ceci sans oublier la cafetière de café et mon cendrier. Outils indispensables pour commencer ma journée.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
« Regarde-moi ! » a été écrit sur papier avant d’être recopié sur mon portable, ce qui m’a sauvé ! J’ai perdu toutes traces du roman sur mon précédent ordinateur. Maintenant je procède autrement. J’écris tout sur mon portable et je note sur papier les plus grandes lignes.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Pourquoi parler de choses qui fâchent ?

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Pour être encore une fois honnête, je termine « De fil en aiguille » avant de faire une courte pause. Il est vrai que l’écriture est une passion, mais il me faut me ressourcer et prendre soin de ma santé avant de commencer le dernier livre.

Le dernier mot est pour toi…
C’est très gentil !
Le mot de la fin pour remercier toutes mes lectrices et mes lecteurs. Jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé que « Regarde-moi ! » prendrait une telle place dans vos vies. Un grand merci de me faire partager vos avis après lecture. Merci pour vos messages, vos cartes et vos lettres. Ils me confortent et m’aident à poursuivre sur le chemin de l’écriture. Un immense merci également pour toutes les chroniques les interviews et les partages de la page Facebook.
Un grand grand merci à Magali, Vincent, mon flic préféré (mon agent secret) et Caroline…
Un remerciement tout particulier à mon chevalier servant, il se reconnaitra…Le cœur de l’homme peut-être aussi beau que grand. Le tien doit-être immense…
Merci à ma maison d’édition, avec un petit clin d’œil ! c’est l’heure du café…
Je termine sur une petite note en musique pour mon mari : Nothing Else Matters…

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir) 
 

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