dimanche 2 mars 2014

L'interview de Marie Potvin


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J’ai commencé un vrai projet d’écriture en avril 2009. Les premières ébauches sont devenues, après maintes réécritures, la saga qu’on connaît aujourd’hui sous le titre « Les Héros, ça s’trompe jamais ». Au début, pour me motiver, une amie précieuse lisait mes nouvelles pages tous les jours. Son enthousiasme et son impatience à connaître la suite ont été mon carburant !

Quel est ton genre favori ?
Les comédies romantiques élaborées. J’aime aussi beaucoup le fantastique, les histoires de voyages dans le temps.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Je ne fais pas de chichi avec mes séances d’écriture. Je suis une maman, j’écris quand j’ai du temps. Je vais souvent m’isoler à la bibliothèque, là où j’essaie d’éviter de me connecter à Internet, le pire ennemi de la discipline…

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
Peu m’importe mais j’aime beaucoup la troisième personne avec un narrateur omniscient, il permet tous les angles.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
Karen Marie Moning, Kristan Higgings, Katherine Pancol, Jane Austen, Jennifer Crusie, Kristan Higgins, Suzanne Brockmann, Jeff Balek, Sonia Alain, Catherine Bourgault, Sophie-Luce Morin, Annie Quintin, Sandra Lane et j’en passe !

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Ses imperfections, ses réflexions, ses erreurs, sa façon d’apprendre de ces erreurs. Je garde souvent en tête quelqu’un de réel pour m’en inspirer.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour un public féminin, même si je découvre avec joie que les hommes accrochent beaucoup à mes romans lorsqu’ils prennent le temps de les explorer.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Oui, énormément. J’ai d’ailleurs pu en bénéficier lorsque j’ai fait une réécriture pour passer du numérique aux versions papier.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Oui, j’ai une collaboratrice avec qui j’échange quotidiennement. J’aurais beaucoup de difficulté à m’en séparer.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Oui, je n’ai pas le choix, sinon je n’arriverais pas à tout faire.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
De silence.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
Je n’imprime jamais mes textes. Je fais tout à l’écran. Je reçois les commentaires de ma collaboratrice presque tous les jours, et comme notre niveau de confiance est très haut, je suis ses conseils (la plupart du temps) et je réécris directement dans le document.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Au départ, j’avais publié moi-même mes premiers romans, j’avais un site web et une belle visibilité. Cela a eu pour effet que Numériklivres m’ait approchée, on a discuté et j’ai publié avec eux. Ensuite, les Éditions Goélette ont fait la même chose pour mes versions papier. J’ai été très chanceuse et privilégiée. Ce n’est pas toujours aussi simple.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Le tome 3 de « Les Héros, ça s’trompe jamais »

Le dernier mot est pour toi…
Merci pour l’entrevue, ce fut un réel plaisir de répondre à vos questions. Pour plus d’informations sur mes romans, on peut visiter mon site web ou ma page Facebook.

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés