samedi 1 mars 2014

L'interview de Nathalie Roy


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Tout le plaisir est pour moi !

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J’ai commencé à écrire des romans quand j’ai eu l’idée de créer un personnage. Charlotte Lavigne, une fille prête à tout faire pour séduire en cuisinant, s’est imposée à moi. J’ai donc commencé ainsi, après avoir écrit pendant des années sous une forme journalistique. Mon père et deux amies ont été mes premiers lecteurs.

Quel est ton genre favori ?
La chick lit, of course !

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
J’ai un plan dans ma tête, qui détermine le début et la fin de chaque roman, ainsi que quelques intrigues. Mais sinon, je me laisse inspirer tout en écrivant.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
La première.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
J’aime beaucoup la sensibilité de Guillaume Musso, les intrigues bien ficelées de Michael Connelly et l’humour de Sophie Kinsella.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Un personnage doit être, oui, crédible, mais il doit aussi nous surprendre, nous faire rêver en vivant des choses hors du commun. Pour ma part, je m’inspire des gens que je connais et j’exagère leurs traits de personnalité.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour mes lectrices, sincèrement. La série « La vie épicée de Charlotte Lavigne » se veut populaire et accessible. Mais je dirais que je le fais aussi pour moi, parce que j’aime ce métier.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
J’essaie de ne pas vraiment en tenir compte, puisque je pense que mes intrigues doivent venir de moi, si je veux qu’elles coulent. Je ne peux pas écrire en fonction de ce que les lectrices souhaitent.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Mon éditrice est présente tout au long du projet. C’est maintenant la seule personne qui lit le roman avant publication.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Oui, j’essaie d’écrire tout les matins, au moins 2-3 pages selon le temps que j’ai. Et dès que j’ai plus de temps, je peux écrire dix pages par jour.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Thé vert, chocolat noir.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
Seulement sur mon iMac pour le manuscrit. Je relis le tout à la fin seulement. À l’étape de la correction, je fonctionne sur papier, avec les commentaires de la correctrice imprimés en rouge.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Très bonne. Ils ont vendu mes romans en France, dans toute la francophonie, en Pologne et en république tchèque ! J’étais donc très contente. Il ne faut toutefois pas attendre que notre maison d’édition fasse tout le travail de promo pour nous. J’utilise beaucoup les médias sociaux pour parler de mon livre. J’ai aussi un blogue qui me permet d’avoir un lien avec mes lectrices.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Le 2e tome de « La vie sucrée de Juliette Gagnon ».

Le dernier mot est pour toi…
Écrire est un métier formidable. J’encourage tous ceux qui le désirent à le faire. Et le refaire, et le refaire. Parce qu’on sait que c’est en écrivant que l’on devient écrivain.

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
Merci à toi pour ton intérêt envers la lecture. Des blogueuses comme toi sont très précieuses pour nous ! 

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