lundi 3 mars 2014

L'interview de Nicolas Tison


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Bonjour, je vous remercie de vous être intéressé à mon projet actuel d’écriture.

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J’ai commencé à écrire de manière régulière, assez tardivement par rapport à d’autres, pendant ma période d’études universitaires, lorsque j’étudiais les cindyniques (sciences du danger). J’ai toujours été passionné de lecture. Je m’essayais aux concours de nouvelles littéraires du CROUS qui m’avaient déjà récompensé. J’ai toujours écrit en grand solitaire, peut-être en timide. Ma femme me relisait souvent et son avis a toujours eu beaucoup d’importance.

Quel est ton genre favori ?
Je suis passionné par la science-fiction, les romans fantastiques, les livres policiers. J’avoue tout de même souvent télécharger sur Kindle des ouvrages au gré de mes envies, de styles bien différents. Je pense que c’est l’ouverture d’esprit à toutes formes de lecture qui forge la manière d’écrire.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
J’établis une saga en trois tomes, avec trois intrigues différentes, mais liées. L’architecture s’est construite peu à peu mais est clairement établie désormais. C’est l’histoire d’un adolescent qui a eu le pressentiment que sa sœur était en danger. Le jour de son kidnapping, on lui révèle qu’il est le descendant d’un des plus puissants maîtres chamanes. C’est auprès de son grand-père qu’il devra apprendre à cultiver ce don particulier pour retrouver sa sœur. Mon architecture est déjà travaillée dans un premier temps. Je sais où je vais.
Je fonctionne en imaginant des scènes très visuelles, comme au cinéma pour rendre mon écriture la plus imagée et compréhensible possible. J’imagine les scènes dans des lieux que je connais. Je fuis les mots superflus, les phrases trop longues et les verbes « bateaux ». Je m’imagine beaucoup à la place des personnages et me centre sur leurs ressentis.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
Je suis plus à l’aise à la troisième personne. Il y a trois adolescents principaux dans l’histoire. Pour chaque chapitre, je veille à ce que l’histoire soit perçue par l’un des trois. Ceci de manière alternée, autant que possible. Chaque adolescent évolue en « parallèle » et avance avec des indices bien différents. Le lecteur en sait donc plus que chaque personnage pris individuellement. Je joue avec pour poser l’intrigue et le suspens que je cherche. J’aime jouer avec le lecteur, le prendre par surprise. J’aimerais réussir à l’induire en erreur, le surprendre. J’espère y arriver.

Quels écrivains admires-tu le plus ?
Il y en a tellement… Stephen King, Ray Bradbury, Bernard Werber, Philip K Dick, Jean-Christophe Grangé… et JK Rowling.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Il faut que chaque personnage ait une envie pour être en vie, à chaque instant. Je me pose souvent la question : « de quoi a-t-il envie, pourquoi ? » Il leur faut de la fragilité même pour les plus forts. Pour les plus mauvais, il leur faut une once d’humanité. J’évite le manichéisme. L’homme ne choisit pas entre le bien et le mal, mais doit prendre pour la « moins mauvaise » option suivant sa conscience… Il est souvent contraint.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Je ne sais pas vraiment… J’aimerais toucher les jeunes. Je n’aime pas les livres où on sent que les auteurs pensent plus à leur style qu’à l’histoire, centrés sur leurs égos. Il faut être concis et accessible à tous. Ouvert sur les autres.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Toujours. Mon roman est paru sur Kindle. J’y ai mis une adresse mail. Je prends en compte chaque remarque. Je me remets beaucoup en question. Je fais des lectures croisées avec d’autres auteurs, on se partage nos idées, nos approches.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Toujours avec ma femme.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Toujours. S’il n’ya pas de calendrier, je n’avance pas.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
J’aime me retrouver seul. Je dois être très concentré.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
Je fais tout sur écran. Mes relectures sur tablette. J’imprime pour ma femme.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
J’ai toujours travaillé en autoédition.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
La saga ALEXANDRE REY.

Le dernier mot est pour toi…
Merci pour cette interview. Vraiment, la seule chose que je veux dans l’écriture, c’est des lecteurs heureux.

Merci de t’être livré à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)

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