mercredi 7 mai 2014

L'interview d'Emily BLaine


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Bonjour :) Et Merci d’avoir patienté pour avoir mes réponses !

Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
J’écrivais quand j’étais adolescente et j’ai arrêté quand mes études me prenaient mon temps. J’ai repris à la faveur d’un congé maternité. Au début, j’ai gardé ça pour moi et petit à petit j’ai partagé.

Quel est ton genre favori ?
En termes d’écriture, c’est la romance. En termes de lecture, je m’essaye à tout (sauf aux mangas et à la BD au grand désespoir de mon mari !).

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Généralement, j’ai une idée de base : le nœud de l’histoire. Ensuite, je fais quelques recherches (pour les lieux ou les métiers spécifiques). Je fais un brouillon de plan (je dis brouillon, car il est rare que je le suive rigoureusement !). Et après, j’écris, comme ça me vient.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
Définitivement la première. Le côté omniscient de la troisième personne me perturbe. Je trouve que la première personne permet plus de « surprises ».

Quels écrivains admires-tu le plus ?
Douglas Kennedy, sans aucun doute. Gilles Legardinier pour sa créativité.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
J’essaye toujours de ne pas faire dans la caricature : les filles ne sont pas hyper naïves, les hommes ne sont pas tous des dominants ! C’est la mode actuelle et cela me dérange un peu cette vision manichéen de la romance. Généralement, je leur donne des tics affreux ou de mauvaises habitudes, pour compenser le côté « fantasmé ».

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour moi. J’écris ce que je ne trouve pas en lecture. C’est très égoïste comme processus. Dans un second temps, j’écris pour sortir les lecteurs/trices de la routine, pour « vendre du rêve » pendant les 20 minutes de métro ou après le coucher des enfants !

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Toujours. Les avis positifs rassurent, donnent confiance. Les avis négatifs, même s’ils blessent par nature, permettent de ne pas reproduire le même type d’erreur.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
J’ai un groupe de relectrices qui valident ou non ce que j’écris. Leur avis est important, elles sont les « testeuses » de chaque histoire. Nous discutons beaucoup, nous analysons, nous rigolons surtout. Elles sont aussi une source d’inspiration : elles me donnent des idées pour avancer.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Aucune ! J’écris quand j’ai le temps. Dernièrement, je n’ai pas eu vraiment le temps et c’est assez frustrant. Il est vrai que j’écris généralement « vite ». C’est le temps et mon envie qui dicte mon rythme.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
De rien du tout ! J’écris soit chez moi, soit au travail. Le bruit est donc omniprésent. Je n’ai pas de rituel. Quand je bloque, j’arrête et j’y reviens ensuite.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J’écris sur écran. J’ai un carnet pour prendre des notes quand quelque chose me vient de manière imprévue ! Je n’imprime que très très rarement.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Je n’ai eu d’expérience qu’avec une seule maison d’édition : Harlequin, via sa collection HQN. C’est une collection d’auteurs francophones uniquement, publié en numérique et je trouve que c’est une vraie chance pour faire émerger de nouveaux talents. J’ai été très soutenue, notamment par mon éditrice. Elle a oublié l’idée de me faire faire des formats courts, elle a compris que ce n’était pas mon truc. Nous nous faisons confiance et c’est ça qui est important.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Je travaille sur mes ultimes corrections pour « Dear You » (quelques surprises attendent les lecteurs/trices). Ensuite, j’espère pouvoir enchainer sur un nouveau projet. Je l’ai commencé, mais faute de temps, je n’ai pas pu y consacrer l’énergie que je voulais.

Le dernier mot est pour toi…
Voilà qui est embarrassant… Je n’aime pas trop l’idée du « dernier mot ». On peut toujours raconter quelque chose, non ?

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
Merci d’avoir demandé ! C’est avec plaisir, comme toujours :)

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